Sacré-Coeur de Jésus

«Il nous a aimés», l’encyclique du Pape sur le Sacré-Cœur de Jésus

«Dilexit nos», la quatrième encyclique de François, retrace la tradition et l’actualité de la pensée «sur l’amour humain et divin du cœur de Jésus Christ», invitant à renouveler sa dévotion authentique pour ne pas oublier la tendresse de la foi, la joie de se mettre au service et la ferveur de la mission: parce que le cœur de Jésus nous pousse à aimer et nous envoie vers nos frères.

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L’intégralité de la lettre est disponible en PDF sur ce lien
ou sur le site officiel du Vatican.

Mini résumé – Son amour nous précède

L’encyclique « Dilexit Nos », débute par la citation de saint Paul «Il nous a aimés ». Elle se concentre sur l’amour inconditionnel du Christ, symbolisé par son Cœur. Le Pape François souligne que cet amour nous précède, nous attend et ne demande aucun préalable. Dans une société où la religiosité s’éloigne de la relation personnelle avec Dieu, il invite à redécouvrir la tendresse et la joie de la foi.

L’amour du Christ et ses implications

Le Pape aborde l’amour du Christ, source de liens fraternels et de dignité humaine, invitant à prendre soin de notre planète face aux crises contemporaines. Il affirme que l’amour du Cœur de Jésus est essentiel pour retrouver ce qui manque au monde : la compassion. En réfléchissant sur cette dévotion, il propose une revitalisation de la foi pour contrer l’indifférence actuelle.

Chapitres clés de l’encyclique

L’importance du cœur : Le Pape appelle à redécouvrir le cœur comme centre de notre identité, face à une société consumériste. Il critique la dévalorisation du cœur par le rationalisme et souligne son rôle essentiel dans nos relations et notre spiritualité.

Gestes et paroles d’amour

François évoque les actions et les enseignements du Christ, qui incarnent proximité et compassion. Les exemples bibliques montrent que l’amour du Christ va au-delà des normes sociales, touchant les plus marginalisés.

Voici le cœur qui a tant aimé

Le mystère du Cœur du Christ est exploré, affirmant que sa dévotion représente l’ensemble de l’Évangile. Le Pape évoque le triple amour du Christ, mettant en lumière la fusion de l’humain et du divin.

L’amour qui donne à boire

Le Pape lie la blessure du côté de Jésus à une source d’amour pour l’humanité. Les figures de saints, comme sainte Marguerite-Marie, illustrent comment cette dévotion peut nourrir une vie spirituelle profonde.

Amour par amour

La dimension communautaire de la dévotion est essentielle. L’amour pour les autres devient un acte de service et de mission, inspirant à construire une société juste et fraternelle.

La prière de François

L’encyclique se termine par une prière, demandant que le Cœur du Christ inspire un monde de justice et de solidarité. Le Pape appelle à devenir des « missionnaires amoureux », pour propager l’amour du Christ et construire une Église vivante.

Le texte se conclut par cette prière de François: «Je prie le Seigneur Jésus-Christ que jaillissent pour nous tous de son saint Cœur ces fleuves d’eau vive qui guérissent les blessures que nous nous infligeons, qui renforcent notre capacité d’aimer et de servir, qui nous poussent à apprendre à marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel. Et ce, jusqu’à ce que nous célébrions ensemble, dans la joie, le banquet du Royaume céleste. Le Christ ressuscité sera là, harmonisant nos différences par la lumière jaillissant inlassablement de son Cœur ouvert. Qu’il soit béni!» (n. 220).

Le culte du Sacré-Coeur

Au XVIIe siècle, le Christ est apparu à Sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial en France, lui confiant entre 1673 et 1675 trois messages majeurs destinés à l’Église et au monde. Avec l’aide du jéusite Saint Claude La Colombière, elle a partagé ces révélations, qui résonnent encore aujourd’hui pour un monde en quête de sens et d’espérance, ancrées dans le symbole du cœur et dans l’ensemble des Écritures.
À l’école de Sainte Marguerite-Marie, nous apprenons comment répondre humblement à l’appel du Cœur de Jésus en lui offrant notre propre cœur en retour. Par le biais de Saint Claude La Colombière, apôtre de la confiance, nous découvrons que tout devient possible grâce à la miséricorde infinie du Seigneur.


L’Amour de Dieu pour chacun de nous

Le cœur est le centre vital de l’être humain

Toutes les cultures reconnaissent dans le cœur le centre vital de l’être humain, l’organe dont le rythme régulier marque chaque instant de la vie. Le cœur accompagne nos relations, battant au rythme de nos sentiments les plus profonds, souvent teintés d’amour. Il a la capacité de s’ouvrir pour recevoir et donner, ou de se fermer, condamnant l’individu à l’isolement. La Bible évoque le cœur comme le lieu le plus intime de l’homme, où résident ses sentiments, ses désirs, mais aussi sa mémoire, sa volonté et son intelligence : c’est avec le cœur que l’on connaît. Le cœur représente la totalité de la personne, un “jardin secret” que seul Dieu connaît. C’est dans le cœur que l’on cherche Dieu, et c’est là qu’Il se laisse trouver, habitant en nous.

Parler du Cœur de Jésus ne se limite donc pas à aborder un organe physique. C’est entrer dans le mystère de Dieu qui s’incarne, devenant homme sans cesser d’être Dieu. Dès la Pentecôte, les apôtres L’ont reconnu comme véritablement Dieu et véritablement homme. L’amour que le Christ, homme, porte à son Père et à ses frères est l’expression même de l’Amour divin : parfait, insondable, inconditionnel, inlassable, tout entier miséricordieux, souffle de la vie que nous appelons l’Esprit de Dieu.


Dieu nous aime. C’est le cœur du message de 1673. En créant l’homme, Il a voulu qu’il soit digne et capable d’amour, lui façonnant un cœur. Lorsque ce cœur se ferme, l’homme meurt, incapable d’aimer ou d’être aimé. Dieu refuse que la dernière parole de l’homme soit celle de la mort ! En Jésus, cette dernière parole résonne dans un cœur ouvert, même lorsque la mort semblait triompher. Le Cœur transpercé du Christ devient alors le signe paradoxal de la victoire de l’amour sur la mort. Ce geste nous appelle à ouvrir notre cœur, uni à celui du Christ, afin de retrouver toute la saveur de la vie.


La blessure du cœur


Il est surprenant de constater que le Christ ne se plaint pas tant du péché que de l’indifférence des hommes, une attitude qui les rend insensibles à l’offrande de Jésus sur la Croix, la rendant presque inutile. C’est pourquoi le message de Paray-le-Monial de 1674 appelle à la réparation et à la consolation du Cœur de Jésus.


Réparer, c’est aimer pour ceux qui n’aiment pas. Chaque acte d’amour que nous posons, mystérieusement, envoie des ondes de bienfaits à l’ensemble de l’humanité. Consoler, c’est, à l’image de Marguerite-Marie, contempler chaque veille du premier vendredi du mois Jésus en agonie au jardin des Oliviers.


 » L’Église recherche sans cesse cette heure perdue dans le jardin des oliviers, perdue par Pierre, Jacques et Jean, pour réparer cette désertion, et la solitude du Maître qui a accru sa souffrance… Jésus nous permet en quelque sorte de le retrouver continuellement dans cette heure écoulée et irréversible, humainement parlant, et, comme jadis il nous invite à prendre part à la prière de son Cœur qui embrasse toutes les générations d’hommes « . Cardinal Wojtyla, futur Saint Jean-Paul II

Aux origines du Sacré-Cœur


Pour comprendre l’histoire, le culte du sacré-Cœur et la renommée de Paray-le-Monial, il faut remonter bien loin, bien au-delà de la fondation de ses monuments, jusqu’aux terres de Judée, en Palestine, il y a 2000 ans… Encore 1200 ans auparavant, un peuple, les fils d’Israël, s’établit au pays de Canaan. Ce peuple professe la foi en un Dieu unique, celui qui les a libérés de l’esclavage en Égypte pour les conduire vers cette terre de liberté. Une longue histoire commence alors, marquée par une fidélité à Dieu et à l’écoute de sa Parole, et cette histoire aura un impact profond sur toute l’humanité.


Entre l’an -7 et -4, à Bethléem, naît un enfant nommé Jésus, fils de Marie, épouse de Joseph, un charpentier de Nazareth. À 30 ans, Jésus commence à parcourir la Palestine, accompagné de ses disciples et de douze apôtres qu’il a choisis. Il se présente comme le Fils de Dieu, venu sur terre pour appeler les pécheurs à une vie de liberté. Il annonce la Bonne Nouvelle du Salut, guérit les malades et pardonne les péchés.


« Venez à moi, vous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau, et moi je vous soulagerai ! Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. »

Matthieu 11, 28-29

À la veille d’être livré et crucifié, Jésus rassemble ses apôtres pour célébrer avec eux le repas de la Pâque. Au cours de ce repas, il offre son Corps et son Sang pour la rédemption de l’humanité et l’ouverture de la voie vers la vie éternelle.

De l’amour jaillit la vie !

« Après la mort de Jésus sur la croix, comme c’était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier puis du deuxième des condamnés que l’on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté, et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. »

Jean 19,31-34

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi ! » disait Jésus. Et selon l’Écriture : « Des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur. » En prononçant ces mots, Jésus faisait allusion à l’Esprit Saint, l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. Sur le Golgotha, ce jour-là, la prophétie de Zacharie s’est accomplie : « Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. » Désormais, et jusqu’à la fin des temps, innombrables sont ceux qui, attirés par la croix où Jésus, Révélateur et Témoin de la tendresse de Dieu, est suspendu, découvrent qu’un cœur reste ouvert. Ce cœur devient une source inépuisable, à laquelle tous sont invités à venir boire avec joie.


Trois jours après sa mort, les apôtres se rendent au tombeau et le trouvent vide. Jésus, ressuscité, apparaît à « plus de cinq cents frères », comme l’affirme saint Paul, et en particulier aux apôtres. Il les envoie alors porter l’Évangile du Salut dans le monde entier. Le jour de la Pentecôte, les apôtres font l’expérience de l’amour infini de Dieu, non seulement pour eux mais pour l’humanité entière : c’est « l’effusion de l’Esprit Saint ». Animés intérieurement par cet Esprit et par la présence vivante du Christ, les apôtres s’élancent pour annoncer l’Évangile à toutes les nations.


Au XVIIe siècle, une véritable floraison spirituelle voit le jour. À Paray-le-Monial, Marguerite-Marie prend une place particulière, s’inscrivant dans la lignée des grands témoins de l’Amour divin.


Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes


La plus célèbre de ces apparitions est celle de juin 1675 : Jésus lui aurait alors montré son cœur en disant :  » Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, […] jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour, et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes… « . Dès lors, Marguerite-Marie a pensé avoir été investie de la mission d’établir une dévotion particulière envers le Sacré-Cœur. Ces manifestations lui valurent d’être mal considérée par le reste des membres de la communauté, qui la traitaient de « visionnaire », au point que sa supérieure lui intima l’ordre de se plier à la vie commune. Cependant, son obéissance, son humilité et sa charité envers ceux qui la persécutaient finirent enfin par l’emporter et sa mission vint à être reconnue par ceux-là même qui lui avaient montré la plus forte opposition. Avec l’aide du Père Claude La Colombière, que Jésus lui aurait présenté comme son  » vrai et parfait ami « , Marguerite-Marie fit connaître le message que Jésus lui aurait adressé. C’est le début du culte du Sacré-Cœur. Inspirée par le Christ, Marguerite-Marie établit la pratique de l’Heure Sainte, qui pour elle consistait à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu’à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu’avait supportée le Christ, quand il fut abandonné à son agonie par ses Apôtres, puis à recevoir le lendemain la Communion.

Le Christ lui aurait confié désirer que soit célébrée une fête en l’honneur de son Cœur le vendredi qui suit l’octave de la fête du Corps du Christ ou du Saint Sacrement; et il aurait appelé la sainte  » disciple bien-aimée du Cœur Sacré  » et héritière de tous Ses trésors. Au cours de sa dernière maladie, elle refusa tout soulagement, ne cessant de répéter :  » Ce que j’ai dans le Ciel et ce que je désire sur la terre, c’est toi seul, ô mon Dieu « , et elle mourut en prononçant le nom de Jésus.


La fête du Sacré-Cœur est une solennité de l’Église catholique romaine. Elle est célébrée le 3e vendredi après la solennité de la Pentecôte. Elle est aussi appelée « fête du Cœur de Jésus » et commémore la Miséricorde Divine.

Testament spirituel de l’abbé Cyril Gordien

L’abbé Cyril Gordien, prêtre du diocèse de Paris, est décédé d’un cancer. Ses funérailles ont eu lieu le lundi 20 mars 2023, en la fête de saint Joseph reportée à ce jour, en l’église Saint-Pierre de Montrouge (Paris XIVè) présidées par Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, en présence de 6 évêques, 220 prêtres et près de 2000 fidèles. Il fut aumonier national des Scouts d’Europe. Lors de ses funérailles, son testament spirituel de 40 pages a été distribué.

Extraits :

Voici près d’un an que je combats contre ce cancer. Un an de lutte acharnée, de souffrances quotidiennes, de diverses hospitalisations. Un an de chimiothérapies endurées toutes les deux semaines. Je sens bien que mon corps s’affaiblit, et que le cancer gagne du terrain. « Mais l’on ne se bat pas dans l’espoir du succès, non, non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! » (Cyrano de Bergerac). La médecine semble baisser les armes, les chimios ne sont pas assez efficaces. Demeure toujours le combat de l’âme, pour tenir, avancer, garder l’espérance, s’abandonner au Seigneur, se confier à la sainte Vierge, prier sans relâche, encourager ses proches, garder la joie du cœur, et se préparer à la mort. Je veux mener ce dernier combat avec le courage et la force de la foi.

Je me prépare donc à paraître devant mon Seigneur. J’ai confiance, car comme l’écrivait Benoit XVI, le Seigneur est à la fois mon juge et mon avocat : « Bientôt, je serai face au juge ultime de ma vie. Même si, en regardant ma longue vie, j’ai beaucoup de raisons d’avoir peur et d’être effrayé, j’ai néanmoins l’âme joyeuse, car j’ai la ferme conviction que le Seigneur n’est pas seulement le juge juste, mais en même temps l’ami et le frère qui a lui-même souffert de mes défauts et qui, par conséquent, en tant que juge, est également mon avocat. » (Benoît XVI).


« Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur » (Ps 115, 12).

Chaque jour, en célébrant la sainte Messe, j’élève la coupe du précieux Sang de notre Sauveur, et je lui rends grâce pour cet immense don qu’il m’a fait : être prêtre de Jésus- Christ, moi, son indigne serviteur.

C’est par une immense action de grâce lancée à notre Seigneur que je voudrais débuter ces quelques lignes de méditation. Oui, je rends grâce à mon Dieu pour la foi que j’ai reçue dans mon enfance, une foi solide et pure, une foi qui n’a jamais failli malgré les nombreuses épreuves de la vie, une foi que mes chers parents m’ont transmise dans la fidélité et l’amour vrai de l’Église. Je rends grâce au Seigneur pour la famille unie dans laquelle je suis né, et pour tout l’amour que mes parents et mes frères m’ont prodigué. J’ai eu une enfance très heureuse, marquée par l’exemple que donnait mon père, exemple de don de soi dans son métier de chirurgien et de fidélité dans la pratique religieuse.

Mon père m’a transmis le sens de l’effort, le dégoût pour la mollesse et la paresse, la rigueur dans le travail bien fait, et la force pour combattre. Il a toujours fait preuve d’un grand courage pour défendre la vie et la foi, à travers de multiples engagements, que ce soit pour toutes les questions bioéthiques, avec son expertise de chirurgien, ou que ce soit pour défendre l’école libre.

Ma mère m’a transmis sa douceur et sa joie de vivre, son sens du beau et son bon sens, sa piété fidèle et sa finesse dans les relations. Elle aussi, a toujours fait preuve d’un immense courage pour soutenir mon père à la fin de sa vie, et pour affronter ensuite sa nouvelle vie de veuve, si jeune, avec ses enfants à charge. Elle n’a jamais baissé les bras, animée d’une foi indéfectible. Aujourd’hui encore, elle affronte ma maladie en m’apportant son caractère optimiste et joyeux pour avancer.

Je rends grâce au Seigneur pour m’avoir appelé au sacerdoce, moi, son indigne serviteur. Lorsque j’ai ressenti cet appel au fond de mon cœur, il m’a rempli d’une joie indicible, et simultanément d’une crainte pleine de respect pour le Seigneur : pourquoi moi, qui me sens si indigne et si incapable d’assumer une telle charge et une si grande mission ? Mon chemin vers le sacerdoce, au séminaire, fut à la fois joyeux et douloureux. Joyeux, par les grâces reçues, lesquelles m’ont toujours conforté dans ma vocation, et par tout ce que j’ai reçu à travers la formation ; douloureux, aussi, par des épreuves et souffrances venant de l’Église.

Je n’ai jamais trahi les convictions qui m’animaient, malgré les persécutions inévitables. J’ai toujours résisté, combattu et lutté quand je sentais que les mensonges, la médiocrité, ou la perversité étaient à l’œuvre. Cela m’a valu des coups reçus et des brimades, mais je ne regrette pas ces combats menés avec conviction. Le plus dur est de souffrir par l’Église.

Le Pape saint Jean-Paul II fut le Pape de ma jeunesse. Je l’ai tellement aimé, dans l’exemple de force et de courage qu’il nous donnait. C’est lui qui m’a communiqué l’enthousiasme de la foi et l’ardeur apostolique. Avec lui, j’ai grandi dans l’amour de l’Église et la fidélité au Magistère. Le témoignage de sa vie donnée jusqu’au bout, dans la souffrance acceptée et offerte, dans la célébration de la Messe malgré les douleurs, m’a bouleversé. C’est toujours sur lui que je m’appuie aujourd’hui pour célébrer la messe. Quand les forces me manquent, quand je suis essoufflé, quand mon corps me fait mal, je lui parle et lui demande : « Très saint Père, donnez-moi votre force et votre courage pour célébrer les saints mystères, comme vous l’avez fait jusqu’au bout dans un don total ». Il fut pour moi le témoin de la joie de la foi et de l’attachement au Christ. Il fut pour moi l’exemple d’un bloc de prière au milieu des tribulations de ce monde. Il fut confronté aux forces du mal, affrontant avec courage ces deux totalitarismes du vingtième siècle qui ont fait des millions de morts. Il a résisté, il a combattu, il a fait tomber le mur de Berlin qui écrasait l’humanité. Saint Jean-Paul II est pour moi un géant de la foi, un saint exceptionnel qui continue de me porter. Je n’oublierai jamais ces moments où j’ai eu la joie de le rencontrer. C’est pourquoi j’ai participé, malgré tous les obstacles, à ses funérailles, à sa béatification puis à sa canonisation.

Le Pape Benoît XVI fut le Pape de mon sacerdoce. J’ai été ordonné le 25 juin 2005, deux mois après son élection. Il m’a porté d’une manière extraordinaire dans les débuts de ma vie de prêtre par la profondeur de ses homélies, par ses analyses pertinentes et prophétiques de notre monde, par ses réflexions lumineuses. L’exemple de son humilité et de sa douceur m’ont beaucoup touché. Il fut un vrai serviteur de Dieu, soucieux d’affermir la foi des fidèles pour le salut des âmes. Il a cherché sans cesse à ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Ce fut un homme de prière, enraciné dans la contemplation du Dieu vivant. Pendant près de dix ans, après sa renonciation, il vécut retiré du monde, mais le portant dans sa prière. Depuis son décès, je l’invoque pour notre Église, en proie à une grave crise. Il est pour moi l’exemple d’une vie donnée au service de la vérité, déployant toute sa grande intelligence pour mettre en lumière, de façon limpide, les plus hautes vérités de la foi. Je me plonge toujours dans ses écrits, ses livres, ses homélies, ses discours avec la joie profonde de celui qui apprend et commence à mieux comprendre. La défense et la transmission de la foi, dans la fidélité à la Tradition, furent son combat de chaque jour. Je puis témoigner du fait qu’il m’a affermi dans la foi. Je demeure toujours bouleversé par son cœur de bon Pasteur, en particulier lorsqu’il écrivit une lettre aux évêques du monde entier, suite aux attaques suscitées par son geste de communion en levant l’excommunication qui pesait sur les quatre évêques de la fraternité saint Pie X. Cette lettre est magnifique, c’est son cœur qui parle.

lire l’intégralité du testament spirituel.

Comment les jeunes prêtres veulent sortir l’Église de la crise

Décryptage de Jean-Marie Guénois, publié le 9 avril 2023, dans le Figaro

Avec la baisse des vocations, leur charge de travail s’alourdit toujours plus et ils souffrent parfois d’un manque de soutien. Malgré tout, leur zèle reste intact.

Il s’est passé à Paris un événement de faible impact médiatique mais de haute intensité spirituelle: le décès d’un jeune prêtre. Le 14 mars dernier, l’abbé Cyril Gordien mourait d’un cancer fulgurant. Il avait 48 ans. Il était curé de l’église Saint-Dominique, dans le 14e arrondissement. À ses obsèques, dans l’église Saint-Pierre de Montrouge, dont le haut clocher de pierres blanches marque l’entrée de Paris après la porte d’Orléans, étaient présents 6 évêques, 250 prêtres et près de 2000 fidèles. Sans parler des témoignages venus de toute la France puisque ce prêtre avait été aumônier national du mouvement des Scouts d’Europe.

Cette messe d’adieu a, selon les témoins, marqué par sa densité ceux qui étaient présents. Plus large encore, son «testament spirituel», texte d’une quarantaine de pages écrit par cette âme de feu et intitulé «Prêtre au cœur de la souffrance», continue de rayonner sur internet et ne laisse personne indifférent. Il dénonce sans ambages «des prêtres et même parfois des évêques qui ne cherchent pas le bien et le salut des âmes, mais qui désirent d’abord la réalisation de leurs propres intérêts, comme la réussite d’une “pseudo- carrière”». Et énumère: «Ils sont prêts à tout: céder à la pensée dominante, pactiser avec certains lobbies, comme les LGBT, renoncer à la doctrine de la vraie foi pour s’adapter à l’air du temps, mentir pour parvenir à leurs fins. Le père Gordien confesse alors: «J’ai souffert par l’Église. Dans les différentes

crises que j’ai traversées, je me suis rendu compte que les autorités ne prenaient pas soin des prêtres et les défendaient rarement.» Amer, il constate: «Comme prêtre, pasteur et guide de brebis qui vous sont confiées, si vous décidez de soigner la liturgie pour honorer notre Seigneur et lui rendre un culte véritable, il est peu probable que vous soyez soutenu en haut lieu face aux laïcs qui se plaignent».

«Entièrement livré à son ministère»

La charge est lourde. Ses propos ont ravi les uns et mis en colère les autres. Il n’est pas étonnant que ce «testament spirituel», dans lequel il dit également, à longueur de pages, sa joie d’être prêtre, mais sans éluder ses détresses, ait été très vite retiré du site de la Conférence des évêques, où il avait été publié par erreur… Cyril Gordien n’était pourtant pas un prêtre traditionaliste. Il célébrait la messe selon le rituel adopté par le concile Vatican II. Il avait, par exemple, institué une «adoration permanente de l’eucharistie» dans sa paroisse, ce qui avait provoqué l’ire d’un groupe de paroissiens qui ne cessèrent de le dénoncer, dans son dos, à l’archevêché.

Un des amis proches du père Gordien, le père Luc de Bellescize, curé à Paris, a rédigé une lettre ouverte dans laquelle il écrit que son confrère était «excessif», qu’il ne prenait «jamais de repos» parce qu’il était «entièrement livré à son ministère». Il confirme aussi l’existence de «lettres de délation anonymes» reçues contre les prêtres à l’évêché où il a travaillé. «Un désaccord liturgique ou doctrinal, un souci de gouvernement ne constituent pas un crime», souligne le père Luc de Bellescize, avant de conclure: «Ces mots d’un prêtre au cœur de la souffrance doivent être pris au sérieux et invitent l’Église à examiner la manière dont elle prend soin de ses prêtres», car «la manière dont il a été traité parfois serait inadmissible dans une entreprise.»

Un malaise chez les prêtres?


Il y a quelque chose de ce genre dans l’Église de France. Beaucoup de ces hommes, qui ont donné toute leur vie à Dieu, sont troublés. Et ils n’ont pas toujours un évêque à l’oreille attentive. Un prêtre résume: «Il peut y avoir un gros malaise avec l’évêque: est-il un père? un patron? un délateur?» Les prêtres vivent en effet une surcharge structurelle avec la diminution des vocations. Les mêmes prêtres catholiques viennent d’essuyer, injustement, depuis le rapport Sauvé, l’opprobre de l’accusation d’être des pédocriminels en puissance alors qu’elle concernait, au plus fort de cette crise il y a quarante ans, 3 % à 4 % des prêtres et moins de 1 % d’entre eux aujourd’hui. Les évêques, tétanisés, n’ont pas su défendre leur honneur.

Des chiffres calamiteux

Depuis une dizaine d’années, ces hommes de terrain constatent une baisse des entrées dans les séminaires. Certains de ces établissements, comme à Lille ou à Bordeaux, ont dû fermer. La Conférence des évêques préfère ne pas donner les chiffres de la rentrée de septembre 2022 tant ils sont calamiteux. Le diocèse de Paris enregistrait seulement trois jeunes entrés en première année. L’Église connaît aussi des tensions liturgiques: un quart, au moins, des jeunes ordonnés au sacerdoce sont plutôt de sensibilité classique, voire traditionaliste. Les fidèles de la génération 1968, plutôt progressistes, ne le comprennent pas.
Des diocèses connaissent également des difficultés avec leur évêque. Depuis vendredi dernier, une pétition circule dans le diocèse de Strasbourg pour demander le départ de l’archevêque, Mgr Luc Ravel. Il y a, enfin, l’abandon du sacerdoce. Effectué dans la discrétion il y a encore trois décennies, chaque départ de prêtre est aujourd’hui médiatisé. «C’est dur de voir un frère prêtre partir», reconnaît l’un d’eux. Même si, en réalité, le nombre de ceux qui quittent le sacerdoce en France est relativement stable: 15 en moyenne par an depuis le début des années 2000, selon les chiffres officiels du Vatican, soit un pour mille. En France, le nombre de prêtres s’est réduit de moitié en vingt ans. Ils étaient 10.188 prêtres diocésains en 2020, pour 10.326 paroisses qui regroupent 45.000 églises. L’âge médian du prêtre est de 75 ans.


Pour y voir clair, Le Figaro a sollicité douze prêtres. Douze apôtres. Douze pasteurs de moins de 50 ans, de tous lieux, ruraux et urbains. Ils disent être «très heureux» du choix de cette voie. Ils ne regrettent rien. Mais ils sont lucides. Au prix, pour certains, de parler sous anonymat strict.
L’un d’eux nous raconte une anecdote terrible pour un homme de Dieu. Il exerce dans le sud de la France et totalise une dizaine d’années de sacerdoce. Prêtre diocésain, il n’a rien d’un ultra qui voudrait imposer sa foi. Lors du jeudi saint, fête du sacerdoce, il a reçu une «douche glacée». Alors qu’il évoquait «la mort et de la résurrection du Christ», thème pascal s’il en est, dans un lycée catholique, il s’est vu reproché de ne pas avoir parlé des «valeurs du christianisme, de la solidarité». Ce qu’il ne manque pourtant pas de faire à d’autres occasions. Il en déduit: «C’est à l’image de ce que vivent beaucoup de prêtres aujourd’hui. S’ils souffrent dans leur cœur de pasteur et dans leur vie, ce n’est pas pour leur ego, mais parce que la mission confiée par l’Église, celle d’annoncer clairement le Christ, n’est pas toujours partagée par l’Église elle- même!» «La mission, l’annonce du Christ, nous avons donné notre vie pour elle. Nous savons que notre choix de vie est incompris. Mais le malaise des prêtres vient de ce que l’on ne sait plus comment annoncer l’Évangile, constate-t-il. Nos communautés paroissiales vieillissent. Lors des funérailles, les gens n’attendent qu’une prestation de “service”. La majorité des couples que nous préparons au mariage n’ont pas la foi. En fait, les gens n’attendent pas ce que l’on souhaiterait leur donner…» D’où un risque de découragement: «Des prêtres ne voient plus le fruit de leur travail. Certains n’en peuvent plus. D’autant que les évêques nous laissent souvent seuls sur le terrain. Et, si nous sommes un peu incisifs, ils s’inquiètent. Ils préfèrent le consensus.»

Un prêtre ose, lui, sortir de l’anonymat. Paul Benezit a 37 ans et totalisera bientôt une dizaine d’années d’ordination. Il confesse son tempérament «positif» qui cherche «toujours à voir le bon côté des choses». Prêtre en zone rurale, il a 28 clochers sous sa responsabilité et affirme: «Je suis tellement heureux dans mon ministère!» Il évoque, pêle-mêle, le contexte récent de son diocèse: l’épreuve du suicide d’un prêtre de 38 ans, il y a cinq ans, qu’il remplace, le procès d’un prêtre qui va bientôt avoir lieu et, en janvier dernier, l’annonce tonitruante du départ du curé de la cathédrale, parti avec une femme. «Nous avons une grosse charge de travail, tout est dans la façon de la vivre. Le malaise vient du manque d’effectifs, estime-t-il. On place des prêtres sans expérience à des postes trop difficiles. Si l’on répond que l’on ne peut pas assumer le travail de deux prêtres, voire de trois prêtres, on nous regarde avec bienveillance, mais il faut y aller quand même. Si on ne fixe pas une limite pour se reposer, lire, faire du sport, s’intéresser à autre chose, on tombe vite dans un surinvestissement lié à la spiritualité du sacerdoce, qui est un don total de soi. On accepte une mission toujours plus lourde, impossible à réussir entièrement, et c’est le début des problèmes. On tire sur la corde et on peut dégringoler: fuite, abandon du ministère, suicide.»
Ce nageur de bon niveau, passionné de forêts, interroge: «On connaît la courbe des âges des prêtres, le nombre de postes à pourvoir, le peu d’entrées au séminaire. Au lieu de naviguer à vue, de gérer le quotidien, il serait bon de se poser sur une table et de conduire nos ressources humaines sur dix ans. Mais cela, je ne l’ai pas encore vu. Quand allons-nous penser une autre organisation que ce maillage intenable du territoire?»
«Perte de confiance dans le pape François»
Confronté à la même problématique dans le Lot, en zone encore plus rurale, le père Florent Millet, recteur du sanctuaire de Rocamadour, a longtemps été vicaire général du diocèse, numéro deux de l’évêque: «Quand j’étais vicaire général, j’ai vu des prêtres actifs, toujours prêts à aller partout, d’autres plus casaniers, d’autres toujours disponibles, d’autres toujours submergés. Les tempéraments et les caractères jouent, mais j’ai observé qu’un curé qui aime ses paroissiens est un prêtre heureux. Cela paraît simple, mais cela se vérifie. En revanche, si je ressentais un malaise aujourd’hui, il viendrait de la question liturgique. Nous étions arrivés à une situation paisible avec les prêtres traditionalistes et tout se passait bien. On peut comprendre que Rome veille à ne pas voir des chapelles particulières, mais les nouvelles restrictions nous compliquent les choses.»

Il y a peu encore, les prêtres ne critiquaient jamais le pape. Il apparaît dans ce tour d’horizon que plusieurs d’entre eux – requérant l’anonymat – ne tiennent plus cette réserve. À l’évocation d’un possible «malaise», les prêtres parlaient uniquement de «regards noirs»,de «changements de trottoir» et d’«invectives désobligeantes» dans la rue. C’était il y a deux ans, au paroxysme de la crise de la pédophilie. Aujourd’hui, certains d’entre eux, qui ne sont pas des extrémistes, mettent en lumière «une immense perte de confiance dans le pape François». «Beaucoup de prêtres de moins de 50 ans sont décontenancés parce qu’ils ont l’impression que François sème le trouble, la division et qu’il est toujours dans la dénonciation du cléricalisme, confie l’un d’entre eux. J’ai tout abandonné pour suivre le Christ, pas pour exercer un pouvoir! Or, enseigner clairement l’Évangile serait devenu du cléricalisme? Certains fidèles nous reprochent d’être vieux jeu quand nous enseignons ce que l’Église professe. Le pape, objectivement, ne représente plus un signe de communion. Il y a un trouble chez les prêtres parce que nous vivons une crise de confiance.»
Un autre, dans le même registre, ajoute: «Quand nous regardons vers Rome, qui a toujours été un cap, un phare, une terre ferme, on nous dit: “On ne veut plus de prêtre comme vous.”Il faut se justifier de porter un col romain. Le pape nous donne l’impression qu’il ne nous comprend pas et qu’il ne nous aime pas. Nous restons fidèles, comblés par les joies de notre ministère, mais nous sommes désemparés et beaucoup de catholiques le sont avec nous. Si nous tenons c’est grâce aux jeunes, très motivés, qui montrent l’arrivée d’une nouvelle génération bien dans son temps et qui n’a pas honte de se dire catholique. Pas identitaires, ils attendent qu’on leur parle de la foi chrétienne. Ce sont eux l’avenir.»


Le Figaro.fr: – https://www.lefigaro.fr/actualite-france/comment-les-jeunes-pretres-veulent-sortir-l-eglise-de-la-crise-20230409

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2. Prions en Eglise

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Carême 2020 en direct

Vivons ce carême en communion et retrouvons-nous pour des temps de prières ou de célébrations en direct sur les médias catholiques en ligne.

Bible gratuite en ligne, lectures officielles du jour, les heures, par l’Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones https://www.aelf.org/

“En ce dimanche de carême, prions ensemble pour les malades, pour ceux qui souffrent. «  Pape François

  • Messe : Lun-ven 19h00 (Belgique) + sam 17h (Belgique)
  • Prière du matin: 6h45 + 7h45
  • Chapelet: 20h00 (Lourdes)
  • Prière du soir: 20h30

Capter RCF: Bruxelles 107.6 FM, Liège 93.6 FM, Namur 105.6 FM, dans toute la Belgique francophone 1RCF Belgique en DAB+, sur l’app RCF pour smartphone, ou en streaming sur www.rcf.be.

  • Messe : Lun-Dim 7h (pape) + Lun-Sam 18h15 (Paris), dim 18h30 (Paris)
  • Office du milieu du jour : Lun-sam 12h (Paris)
  • Chapelet 15h30 (Lourdes)

Capter KTO : en streaming sur www.ktotv.com, sinon sur décodeur TV : Proximus : Canal 215, Voo : Canal 147, Telenet (FWB) : Canal 36, Orange : canal 98

  • Messe TV: dim 11h (Belgique ou France)
  • Messe Radio: dim 11h (Belgique)

Capter la RTBF : https://www.cathobel.be/messes/ en radio, sur la Première RTBF, en TV sur la Une ou la Deux RTBF – www.rtbf.be

Capter Emmanuel Play : https://play.emmanuel.info/ LIVE, REPLAYS, VIDÉOS produites ou sélectionnées par la Communauté de l’Emmanuel pour se former, approfondir, prier, évangéliser, progresser dans la foi.

  • Le carême sur internet avec les dominicains de France
  • Recevez par email chaque jour les méditations quotidiennes sur la Parole de Dieu, les vidéos-témoignages, et l’office des vêpres chanté.

Découvrir retraite dans la ville : https://www.retraitedanslaville.org/ Notez que www.dominicains.tv propose un parcours dans le temps pascal qui débutera le lundi de Pâques

Suivez l’actualité du Pape, du Vatican, de l’Eglise et du Monde. Les journaux de Vatican News en français sont repris par RCF en radio et les messes de 7h00 du Pape par KTO.

Messes TV et Radio

Bible gratuite en ligne, lectures officielles du jour, les heures, par l’Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones https://www.aelf.org/

“En ce dimanche, prions ensemble pour les malades, pour ceux qui souffrent. Et aujourd’hui, je voudrais avec vous tous adresser une prière spéciale pour les personnes qui, par leur travail, garantissent le fonctionnement de la société: les employés des pharmacies, des supermarchés, des transports, les policiers. Prions pour tous ceux qui travaillent afin qu’en ce moment la vie sociale, la vie de la ville, puisse continuer” et pensons aux chrétiens actifs dans les médias

Pape François, Maison Sainte Marthe, 15 mars 2020
  • Horaires de Noël
  • Messe : Lun-Sam 18h15 (Paris), dim 18h30 (Paris)
  • Office du milieu du jour : Lun-sam 12h (Paris)
  • Chapelet 15h30 (Lourdes)

Capter KTO : en streaming sur www.ktotv.com, sinon sur décodeur TV : Proximus : Canal 215, Voo : Canal 147, Telenet (FWB) : Canal 36, Orange : canal 98

  • Horaires de Noël
  • Prière du matin: 6h45 + 7h45
  • Chapelet: 20h00 (Lourdes)
  • Prière du soir: 20h30
  • Messes différentes selon les RCF

Capter RCF: dans toute la Belgique francophone 1RCF Belgique en DAB+, Bruxelles 107.6 FM, Liège 93.6 FM, Namur 105.6 FM, sur l’app RCF pour smartphone, ou en streaming sur www.rcf.be.

  • Messe TV: dim 11h (Belgique ou France)
  • Messe Radio: dim 11h (Belgique)

Capter la RTBF : https://www.cathobel.be/messes/ en radio, sur la Première RTBF, en TV sur la Une ou la Deux RTBF – www.rtbf.be

Capter Emmanuel Play : https://play.emmanuel.info/ LIVE, REPLAYS, VIDÉOS produites ou sélectionnées par la Communauté de l’Emmanuel pour se former, approfondir, prier, évangéliser, progresser dans la foi.

  • Le carême sur internet avec les dominicains de France
  • Recevez par email chaque jour les méditations quotidiennes sur la Parole de Dieu, les vidéos-témoignages, et l’office des vêpres chanté.

Découvrir retraite dans la ville : https://www.retraitedanslaville.org/ Notez que www.dominicains.tv propose un parcours dans le temps pascal qui débutera le lundi de Pâques

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Biographie

Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires en Argentine dans une famille d’émigrants italiens piémontais. Son père est un courageux comptable, employé des chemins de fer. Chaque soir il finit les comptes sur la table de la cuisine. Sa mère s’occupe des cinq enfants.

Il étudie pour devenir ingénieur chimiste avant d’entrer au séminaire de Villa Devoto, puis au noviciat de la Compagnie de Jésus le 11 mars 1958 dont il effectue une phase au Chili.
Il revient rapidement en Argentine en 1963 et obtient une maîtrise en philosophie à la célèbre université de San Miguel.

De 1964 à 1965, il est professeur de littérature et de psychologie au collège de l’Immaculée Conception de Santa Fe et, en 1966, il enseigne ces matières au collège Salvatore de Buenos Aires. De 1967 à 1970, il étudie la théologie et obtient une maîtrise, également à San Miguel. Enfin, il est ordonné prêtre le 13 décembre 1969.

Il devient jésuite. Après une année à Alcala de Henares en Espagne, il revient en Argentine et prononce ses vœux perpétuels chez les jésuites, le 22 avril 1973. Il devient maître des novices à la Villa Barilari, à San Miguel, professeur à la faculté de théologie, conseiller pour la Province jésuite et aussi recteur du collège jésuite. Il est élu provincial des jésuites d’Argentine en juillet 1973, charge qu’il occupera pendant 6 ans. Entre 1980 et 1986, il est à nouveau recteur du collège jésuite Saint-Joseph. Il est également curé de la paroisse de San José dans le même diocèse de San Miguel.

Jean-Paul II le nomme évêque titulaire d’Auca et auxiliaire de Buenos Aires le 20 mai 1992. Il reçoit la consécration épiscopale le 27 juin 1992 des mains du Cardinal Antonio Quarracino. Il prend comme devise épiscopale : « Miserando atque eligendo ». Il participe à la IXe assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, en octobre 1994 à Rome, sur la vie consacrée.

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Le 3 juin 1997, il est nommé archevêque coadjuteur, c’est-à-dire avec droit de succession, du même diocèse. Il participe à l’assemblée spéciale pour l’Amérique du Synode des évêques en novembre 1997. A la mort du Cardinal Antonio Quarracino, il devient archevêque de la capitale et primat d’Argentine, le 28 février 1998.

En outre, il est aussi l’évêque ordinaire des fidèles de rite oriental résidents en Argentine et Grand chancelier de l’université catholique d’Argentine depuis le 30 novembre 1998. Il est d’ailleurs auteur de plusieurs livres Meditaciones para religiosos en 1982, Reflexiones sobre la vida apostólica en 1986 et Reflexiones de esperanza 1992.

Créé cardinal par Jean-Paul II lors du consistoire du 21 févier 2001, il reçoit le titre de l’église saint Robert Bellarmin. Il est rapporteur général adjoint de la Xème assemblée générale ordinaire du Synode des évêques sur le ministère de l’Evêque, en octobre 2001. Il participe également à XIe assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, en octobre 2005, sur l’Eucharistie.

Le 9 novembre 2005, il est élu président de la Conférence épiscopale d’Argentine, puis réélu jusqu’en novembre 2011

En avril 2005, il participe au Conclave qui élira Benoît XVI.

Jusqu’au début de la vacance du siège apostolique, il était membre de plusieurs congrégations romaines et conseils pontificaux : pour le Clergé, pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique, pour la Famille, ainsi que de la commission pontificale pour l’Amérique Latine et du Secrétariat général du Synode des évêques.

Le 13 mars 2013, le conclave des cardinaux l’élit actuel évêque de Rome et selon la tradition de l’Église catholique, il se choisit un nom: François (en latin : Franciscus).

 

 

Pour aller plus loin:

Wikipedia

Jorge Mario Bergoglio – Pape François

Né à Buenos Aires en 1936, le cardinal Jorge Mario Bergoglio a reçu l’ordination sacerdotale en 1969 dans la Compagnie de Jésus et l’ordination épiscopale le 27 juin 1992. En 1998, il a été nommé archevêque de Buenos Aires et, le 21 février 2001, Jean Paul II l’a créé cardinal-prêtre au titre de Saint Robert Bellarmin. Il a participé au dernier conclave qui a élu Benoît XVI. Il a été élu le 266e pape de l’Église catholique, le 13 mars 2013. Jésuite engagé dans le combat contre la pauvreté, il est le premier à choisir le nom de François, en mémoire de Saint François d’Assises. Depuis le début de son pontificat, croyants et non-croyants reviennent dans les églises.

Pour en savoir plus: